Gestion du téléphone portable
Mon portable, c’est mon portable !
Les téléphones portables – hormis ceux de seconde main – sont toujours accompagnés d’une notice d’utilisation, mais jamais d’un code éthique. C’est un déficit moral ! Nous donnons ici, sans prétention d’établir un code, quelques indications de civilité, de savoir-vivre pour l’usage du cellulaire.
Un portable laissé à vos côtés par une tierce personne qui s’éloigne pour une quelconque raison, n’est pas à prendre ni pour l’admirer ni pour lancer une fonction comme écouter la musique, prendre des vues, naviguer sur internet. Attendez qu’il revienne et obtenez sa permission, c’est plus sage !
Quand vous avez en main un cellulaire dont vous n’êtes pas le propriétaire, gardez-vous toujours d’entrer dans le Menu. La tentation peut être grande de passer en revue les messages reçus et envoyés. C’est très indiscret et pas du tout décent de lire les messages d’autrui quels que soient vos liens. Gardez-vous en!
N’utilisez jamais le portable d’un ami, d’un parent, d’un collègue, pour rédiger un message sans son avis favorable. Et même s’il le permet, ne le faites qu’en cas d’extrême urgence. Vous ne pouvez pas prévoir tout ce qui peut en résulter.
Ce n’est pas toujours sans danger de passer son cellulaire à toute personne qui en fait la demande avec le motif d’écrire un SMS. Il peut oublier de signer de son nom. Le message ne serait tout de même pas sans signature, votre numéro apparaîtra et vous serez tenu de répondre de la teneur de chaque mot du message si jamais il ya un désagrément. Et puis qui sait, un indiscret peut tomber dessus…
Prenez la peine de vérifier, quand votre bon cœur vous porte à passer votre portable, que tout message envoyé a été signé par son auteur. Effacez le message dès que vous reprenez votre portable.
Tous reconnaissent qu’il n’est pad bienséant de fouiller un porte-monnaie ou de s’attarder sur un relevé bancaire avec l’intention d’évaluer la capacité financière de son propriétaire. Mais il n’est pas rare de rencontrer des personnes qui ont l’illustre manie de solder le crédit de communication des autres dès qu’ils ont un portable en main. Cette curiosité peut se commuer en vol, par un habile transfert de crédit vers son propre cellulaire. Prenez garde de laisser vos portables à portée de ces maniaques.
Lorsqu’ un portable qui ne vous appartient pas, se met à pleurer ou à sonner en l’absence de son propriétaire, ne vous soucier guère de le consoler ou de répondre. Donnez-vous plutôt la peine de le rapprocher de son maître. Au cas où ce n’est pas possible, “ n’ayez pas la gentillesse’’ de répondre. Toutefois on comprend que Rose réponde à l’appel de sa tante chouchou quand sa maman a oublié son cellulaire à la maison. Ou qu’un mari réponde à son beau-frère quand sa femme est allée à une veillée sans son portable. Mais qu’un parfait inconnu réponde, sans une consigne préalable, à un autre inconnu, ce n’est pas cool !
Un monde en paix, sans heurt, sans crise de jalousie, sans rancœur, sans désespoir dus au téléphone portable est bien possible si nous tous nous faisons juste un tout petit d’effort de discrétion, de responsabilité, de rigueur : ton portable, c’est ton portable ! Mon portable, c’est mon portable ! Ok ?
Restons dans le réseau !
Gardons le contact en Jésus Christ !
Abbé Romain SEMENOU